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3 juin 2020

Dé-confinement dans l’industrie touristique

La Fédération des pourvoiries du Québec est au rendez-vous pour réussir le test de la santé publique, mais a besoin d’en savoir plus quant aux mesures financières et temporelles

Québec, le 3 juin 2020 – Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour et la ministre du Tourisme, madame Caroline Proulx, annonçaient la semaine dernière la première phase du calendrier de dé-confinement concernant l’industrie touristique québécoise. Ce premier pas vers une reprise plus normale des activités vient démontrer qu’ils tiennent leurs engagements à l’effet qu’il y aura un été touristique dans les pourvoiries du Québec. Ils ont aussi reconnu l’importance de l’industrie des pourvoiries dans l’économie touristique québécoise et l’ampleur des impacts négatifs engendrés par la crise.

« Le gouvernement du Québec nous demande de continuer, de contribuer à l’effort de santé publique en dé-confinant progressivement. Il nous demande aussi de participer activement à la relance de l’économie, en initiant la reprise avec l’hébergement d’unité familiale en pourvoiries. Les pourvoiries sont au rendez-vous malgré les nombreuses contraintes liées à cette réouverture partielle. C’est un départ timide et le poids de l’incertitude continue de peser lourd sur les entreprises de pourvoiries et les amateurs de pêche. », assure Marc Plourde, président-directeur général de la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ).

La ministre Proulx a dit clairement que les Québécois pouvaient dès maintenant commencer à planifier et prendre leurs vacances au Québec. Comme d’un côté ils ont besoin de se dégourdir après de longs mois de confinement, et que de l’autre la survie de l’industrie touristique dépendra du tourisme intra-Québec cette année, pour nous il s’agit bel et bien du seul scénario envisageable pour permettre aux entreprises de pourvoiries de passer au travers et maintenir les milliers d’emplois en région.

« Sur le terrain dans toutes les régions, on ressent bien la fébrilité des Québécois pour le dé-confinement. Le diable est dans les détails et la population doit comprendre les balises de déplacement, d’hébergement, de divertissement, de restauration et de loisirs. Depuis les derniers jours, nous devons faire face à l’incompréhension et la frustration de la clientèle, les critères sont très difficiles à comprendre. De plus, il nous est impossible de leur offrir de la prévisibilité requise pour planifier leurs séjours. Nous les tenons en attente d’une semaine à l’autre depuis déjà plusieurs semaines et c’est de plus en plus compliqué. », précise Bruno Caron, président de la FPQ et propriétaire de la Pourvoirie Waban-Aki. « Les pourvoiries du Québec attendent donc avec impatience les deux prochaines étapes évoquées par la ministre, soit le calendrier pour la deuxième phase de dé-confinement et le plan de soutien financier à l’industrie, qui seront cruciaux afin que les entreprises touristiques puissent faire des choix et maintenir les emplois. Nous continuons de travailler tant avec les forces vives de notre secteur et de notre industrie qu’avec les gouvernements pour trouver l’équilibre entre santé publique et survie économique. »

C’est dans cet esprit que la FPQ interpelle aujourd’hui la ministre du Tourisme, madame Caroline Proulx, le ministre responsable des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Pierre Dufour, de même que les ministres responsables du plan de relance, soit les ministres des Finances, Éric Girard, de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, du Travail, Jean Boulet, et du Conseil du Trésor, Christian Dubé afin de les inciter à encourager le Premier ministre Legault à venir en aide à l’industrie touristique et plus spécifiquement à nos entreprises de pourvoiries. Cette industrie, rappelons-le, participe au maintien de 2 500 emplois, non délocalisables, dans toutes les régions du Québec.
La contribution que nous demandons au gouvernement du Québec consiste à aider les entreprises à passer à travers des prochains mois avec une mesure de soutien qui aiderait à couvrir les frais fixes. Malgré le contexte extrêmement difficile et contraignant, les pourvoiries souhaitent poursuivre leurs activités, faire travailler les employés et recevoir progressivement la clientèle. Elles doivent cependant être capables de demeurer ouvertes dans un contexte d’affaires difficile et une saison de pêche largement amputée.

 

L’industrie des pourvoiries a été durement touchée par la crise actuelle. Elle a été l’une des premières industries à en ressentir les contrecoups et elle sera l’une des dernières à s’en remettre. Ce constat tient certes pour la saison estivale 2020, mais nous suivra assurément jusqu’en 2022. Les pertes financières sont importantes et une bonne partie de la saison 2021 se retrouve hypothéquée par le report des séjours des groupes mixtes prévus en début juin et les visiteurs étrangers.

 

Une aide temporaire d’urgence et des mesures assouplies pourraient permettre aux entreprises en difficulté de se remettre en marche et absorber les contrecoups de cette situation de crise incomparable.

À propos de la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ)

La FPQ représente plus de 300 pourvoiries opérant sur le territoire québécois, des petites et moyennes entreprises spécialisées dans l’offre d’activités de chasse, de pêche et de villégiature en milieu naturel. Il s’agit d’une industrie qui génère des retombées économiques de plus de 200 millions annuellement. Chaque année, environ 240 000 amateurs de pêche fréquentent les pourvoiries du Québec.

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Source :
Vicky Boivin
Responsable des communications
Fédération des pourvoiries du Québec
c. 418 254-3912
[email protected]
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