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9 septembre 2013

Pêche à 13 °C à la pourvoirie du lac Laflamme

Source: Le Soleil du 9 septembre 2013 – André A. Bellemare

Durant la semaine dernière, à l’invitation de Serge Chabot, de Saint-Étienne-de-Lauzon, propriétaire de la Pourvoirie du lac Laflamme, je me suis rendu au coeur des Monts Valin, dans la région du Croissant vermeil située au nord de la rivière Saguenay, pour pratiquer la pêche d’automne dans ce paradis de l’omble de fontaine indigène («truite mouchetée»).

Cette dernière excursion de pêche de la saison promettait d’être mémorable, puisque les gros ombles géniteurs ont l’habitude, à cette période-ci de l’année, de se rapprocher de leurs frayères dans les lacs de ce territoire : les géniteurs sautent agressivement sur les leurres et les mouches pénétrant dans leur repaire, percevant les «intrus» comme des rivaux.

Récoltes de poissons-trophées

Yves Laroche, responsable du marketing pour le regroupement régional des pourvoiries du Saguenay-Lac-Saint-Jean, m’avait mis l’eau à la bouche en me racontant les récoltes de poissons-trophées réalisées par les clients de la Pourvoirie du lac Laflamme durant les années antérieures. Les propos de Laroche m’ont été confirmés, lors de mon arrivée là-haut, par des clients fidèles qui pêchent là en septembre depuis de nombreuses années.
Ce fut le cas, entre autres, de Lionel Fyfe, 90 ans, de Saint-Lambert (près de Montréal), et de son frère Gilles, 81 ans, de Beaconsfield, qui m’ont raconté leurs pêches mémorables. Lionel Fyfe m’a expliqué qu’il récoltait en septembre des mouchetées pesant environ trois livres à l’aide de ses mouches noyées préférées, la Dark Montreal et la Hornberg.
Mais personne n’avait prévu que Dame Nature, durant la semaine dernière, nous montrerait son côté le plus désagréable: il a venté à «dépanacher» les orignaux, il a fait froid à geler les cretons, et il a plu à noyer les poissons! Les conditions atmosphériques n’incitaient pas les très grosses truites à se manifester à la surface des plans d’eau…
Malgré tout, à l’aide mon streamer fétiche AndréA, j’ai récolté des mouchetées dodues et très colorées qui ont combattu très vigoureusement alors que la température à la surface de l’onde était de 13 °C. Certaines de ces truites pesaient entre une demi-livre et une livre. Des clients de la pourvoirie ont récolté des truites encore plus impressionnantes en utilisant des leurres métalliques et des vers Cami (argent et vert chartreuse) ou Toronto Wobbler.

Interdit d’introduire des mouchetées d’élevage

Les pourvoiries situées sur les monts Valin sont très recherchées par les amants de la «mouchetée» parce que les poissons nageant dans les lacs de cette région sont indigènes. Le pourvoyeur Serge Chabot rappelle qu’il a toujours été interdit par le Québec d’introduire des poissons d’élevage dans ces lacs-là. C’est le paradis de la mouchetée pure et sauvage.
Dans la Pourvoirie du lac Laflamme, le poids moyen des prises (c.-à-d. le poids total de tous les poissons pris en un an par tous les clients, divisé par le nombre de poissons) est de quelque 300 g (deux tiers de livre)! La limite quotidienne des prises et de possession est de 20 truites par pêcheur dans la zone provinciale de pêche nº 28.
Pour vous y rendre, à partir de Québec, vous circulez sur la route 175 (terminée!) traversant la réserve faunique des Laurentides jusqu’à Chicoutimi, et vous enjambez la rivière Saguenay pour circuler ensuite sur la route 172 Est (vers Tadoussac) jusqu’à Sainte-Rose-du-Nord. De là, vous circulez sur l’excellente route forestière graveleuse L-200 traversant la ZEC Martin-Valin. L’auberge du lac Laflamme est à 80 km de l’asphalte.

Plus de 35 lacs

La pourvoirie, d’une superficie de 92 km², renferme plus de 35 lacs autour du grand lac Laflamme (superficie de 39 km²!). Bon nombre des petits lacs sont accessibles en voiture, alors que d’autres le sont en véhicule à quatre roues motrices. Bien des lacs n’ont que de courts «portages». Les grosses embarcations en fibres de verre sont fort sécuritaires.
La semaine dernière, j’ai vécu le séjour sur le plan américain incluant les trois succulents repas quotidiens, cuisinés par Monique Chabot et servis par Christiane Tremblay dans la salle à manger de l’auberge sise sur la berge ouest du lac Laflamme. J’étais hébergé dans l’un des six chalets «quatre étoiles» situés à quelques mètres de l’auberge. Ces chalets, pouvant accueillir entre 2 et 12 clients, sont éclairés à l’électricité (24 heures) et renferment chacun toilette, douche et réfrigérateur. Serge Chabot a récemment construit un chalet «V.I.P.» très luxueux, situé en retrait, pour 12 clients. Sur la berge est du lac Laflamme, la pourvoirie offre quatre autres chalets plus rustiques, sur le plan européen (sans les repas), pour 4 à 10 clients, sur le bord d’une plage de sable fin longue d’un kilomètre.

Pour en savoir bien plus sur tous les chalets, consultez le site Web www.laclaflamme.com/. Vous y verrez des photos de l’extérieur et de l’intérieur de chaque chalet. Ce site Web vous fournira plus d’information sur tous les forfaits offerts. Si vous ne disposez pas d’Internet, téléphonez à la pourvoirie: 418 690-4020 (en saison), ou bien 418 831-3890 (en hiver).

Crédit photo: André A. Bellemare

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